L’extérieur de l’église
3ème étape :
Nous venons de contourner la chapelle Nord, ou chapelle Sainte-Barbe qui sert donc de base au clocher.
Ce clocher n’a pas toujours été tel qu’il est aujourd’hui. Il a fait l’objet de plusieurs modifications ou réparations. Il avait notamment été endommagé, de même que la quasi totalité des vitraux, en 1944, lors de la Libération.
Arrêtons nous quelques instants, le temps d’examiner les modillons disposés sous cette partie du toit et de dire quelques mots de cette tombe.
Il s’agit de la tombe de l’Abbé Joubin, curé de Savigny, qui décida un beau jour de 1888 d’aller examiner les combles de la sacristie, puis ce qui se cachait derrière le retable de l’autel et ensuite ce que pouvait bien recouvrir le badigeon des murs de la nef. Nous pourrons constater à l’intérieur de l’église que, dans le cas d’espèce, la curiosité n’est pas un vilain défaut.
Contournons maintenant la sacristie par la gauche et arrêtons-nous avant la chapelle Sud.
Remarquons ici trois modillons :
le joueur de vièle, l’homme à la cruche et aux serpents, Samson terrassant le lion
Ce sont trois modillons parmi d’autres à avoir leurs pendants dans les églises du Plain (région Carentan-Valognes) évoquées lors de notre deuxième étape.
La porte murée appuyée contre le bas du contrefort est la conséquence encore visible de la lutte d’influence entre le prieur-curé de Savigny et le seigneur de l’époque Jean-Baptiste Hébert de La Mallardière qui en obtint par procès la condamnation en 1753. On remarquera ses jambages en diorite de Coutances.
Si nous levons les yeux et portons notre regard à droite du vitrail nous apercevons un élément sculpté.
Prenons un peu de recul, et remarquons à gauche derrière la toiture qui protège le haut du contrefort là aussi une sculpture rapportée.
La présence de ces éléments, qui ne sont certainement pas à leur emplacement d’origine, n’a pour le moment pas d’explication.
Contournons maintenant la chapelle pour nous positionner face aux ouvertures du mur Sud de la nef..
Elles étaient bien sûr à l’origine de facture romane, donc étroites, comme celles de la façade Nord. C’est à l’époque de la construction de la chapelle Sainte Barbe ( 1515) que, pour donner plus de clarté, on agrandit celle de droite, la plus proche du chœur en faisant une fenêtre à ogive et meneau.
La date à laquelle les deux autres fenêtres furent agrandies figure sur l’une d’entre-elles, 1770, et on voit juste au dessus le haut de l’ouverture romane supprimée.
Remarquons là encore sur cette façade l’appareillage des pierres en arrêtes de poisson et la variété des modillons.
La visite extérieure touche à sa fin. Vous pourrez quand vous le souhaitez quitter cette façade et ce support de visite.
Sous le porche, scannez le code QR dédié. Vous pourrez accéder au support qui vous accompagnera pour la visite de l’intérieur de l’église.
À tout de suite ! |