Avant l’assemblée générale du 8 juin, les adhérents ont pu assister à un exposé d’Agnès Lemesle.
La première présentation concernait les « Fêtes anciennes » qui ont fait la réputation de Savigny de 1978, la première, à 2014, la 36ème. Situées le dernier dimanche d’Août, elles succédaient de loin aux antiques foires de la Saint Barthélémy qui existaient déjà au 14ème siècle. Selon l’expression d’Agnès Lemesle, la fête « n’est pas le musée Grévin de la ruralité, elle n’a rien d’une exposition statique : les objets, les véhicules, les habits sont « vivants ». Ce ne sont pas de mannequins, mais bien des humains « du coin » qui les font bouger, vivre, rouler, et ces humains y mettent du rire, de l’ardeur, du savoir-faire puisé dans les souvenirs de ce qu’ils ont pratiqué dans leur jeunesse ou puisé auprès des anciens.»
Au long de son récit, Agnès Lemesle a donc fait défiler, photos, documents et articles de journaux illustrant les outils, les métiers, les loisirs du temps passé et, bien sûr, les acteurs les mettant en scène.
On en trouvera ci-dessous un très bref raccourci.
La seconde présentation a été consacrée aux maisons anciennes de Savigny, c’est à dire celles, souvent aujourd’hui disparues, dont on trouve trace pour celles d’avant 1611, dans la notice historique de Savigny de l’abbé Lemasson, et, pour la période allant jusqu’à 1700, dans les registres de catholicité, c’est à dire l’état civil de l’époque.
Ont ainsi été évoqués, entre autres, le manoir de Livet, ancienne résidence de la famille de Brucourt au 12ème siècle, la Thourouldière, du 12ème siècle aussi, devenue la Troudière, résidence des 1ers prieurs de Savigny. Ajoutons aussi la Fauvelière rendue célèbre en 1597 pour avoir été le lieu du meurtre du colonel Saint Denis par les Savignais, Badeville et le Bisson qui ont hébergé à la même époque des membres d’une même famille, les Yvelin, les uns protestants, les autres catholiques.
Pour parler de quelques maisons aux habitants moins prestigieux, citons pour terminer La Disnière où sont connus pour y résider en 1626 et en 1681 des membres d’une famille Dutot et la Martinière où demeurait en 1618 un dénommé Jean Duboscq.
À noter que la défaillance du projecteur n’a pas permis à l’assistance de visualiser sur une carte l’emplacement des villages portant encore aujourd’hui le nom des nombreuses maisons citées.